Jean-Claude Mourlevat

Mourlevat, Tomek, La rivière à l’envers, Résumé

La rivière à l’envers est un ouvrage écrit par Jean-Claude Mourlevat, un auteur qui se démarque par sa capacité singulière à mélanger le fanatisme et la réalité. Dans cet ouvrage, il raconte l’histoire comme un conte, une imagination, qui prend bien vite des proportions dans le réel. On note toujours le concept de rêve d’évasion, un trait de caractère qui symbolise l’auteur. D’ailleurs, lors de son interview, il a déclaré que dans tous ses œuvres, il manifeste le concept de « mourir à quelque chose, pour naître à autre chose ». En d’autres termes, tout le monde ne peut se résoudre à s’enfermer dans un univers ou à rester figer : derrière chaque fermeture se cache une ouverture ; un chemin débouche sur un autre. Et ce sont tous ces concepts qui animent l’histoire de La rivière à l’envers.

Entre le rêve et la réalité

Il est établit une passerelle bien évidente entre l’imagination et le réel. Déjà dans le titre, on parle de la rivière qui suit un chemin ascensionnant de l’océan vers le sommet d’une montagne. On comprend déjà que cela défie les lois de la gravité et même l’ordre naturel des choses. Et en allant plus loin dans l’histoire, on découvre qu’en plus de sa course extraordinaire, cette rivière possède un pouvoir magique : il garantit une vie éternelle. Le titre n’est que des prémices de ce qui reste à venir. En parcourant les 18 chapitres qui composent l’ouvrage, on découvre un jonglage rapide et naturel entre ces deux mondes différents qui se complètent. Quand la réalité devient monotone, l’imagination la pimente et lui confère un aspect plus attrayant. Et c’est ce qui fait toute la beauté de ce livre. Quand l’auteur explore les différents endroits évoqués dans l’histoire, il décrit un cadre naturel réaliste, mais qui intègre une part d’imaginaire. Dans la forêt de l’Oubli que le personnage a dû traverser, il parle d’un endroit tout à fait banal, mais qui abrite des animaux et des plantes irréels, comme les fleurs enivrantes et les ours aveugles dotés d’une ouïe extraordinaire

Le début

L’histoire commence dans le village des Parfumeurs où un jeune orphelin âgé seulement de 13 ans, Tomek, tient une petite boutique. Il vend un peu de tout et tout le village compte sur lui. Au début, tout va bien, mais Tomek sent qu’il s’ennuie de plus en plus et cherche éperdument de quoi pimenter son existence. Ce jeune épicier rêve de découvrir le monde, de partir à la conquête de tout ce qui existe en dehors de son village et de rompre avec sa routine. Cependant, son réalisme lui fait comprendre qu’il a peu de chance de trouver ce qu’il cherche et se résout à patienter jusqu’à ce que l’ennui passe. Il y arrive, non sans peine, jusqu’à ce qu’un soir, une jeune fille voyageuse entre dans sa boutique. Elle se nomme Hannah et elle vient le voir avec un petit oiseau malade, un cadeau offert par son père. Ce petit animal a quelque chose de spécial : il s’agit d’une princesse qui s’est vue transformée en oiseau à la suite d’un mauvais sort. Et quand il est tombé malade, Hannah a décidé de chercher l’eau qui la guérira et qui la rendra immortelle : l’eau de la rivière de Qjar. C’est hélas l’une des rares choses qui n’existent pas dans l’épicerie de Tomek. Par ailleurs, non seulement ce dernier fut captivé par la beauté d’Hannah, mais le pouvoir de l’eau de Qjar retint également son attention

Le choix de l’irréel

Après le départ d’Hannah, Tomek s’entretint avec le vieux Icham qui était représenté comme l’homme sage du village. Il était écrivain et philosophe et il vouait une profonde affection pour Tomek. C’est après leur discussion que Tomek décide de partir à la recherche de cette belle jeune fille qui était venue un soir dans sa boutique. Il pensait également rapporté un peu de cette eau pour Icham qui était déjà très âgé. Tomek décide de tout lâcher pour courir après un idéal. Tous, de son grand-père à Mlle Pépigom qui était amoureuse de lui ainsi que sa boutique. Pour Tomek, la réalité a perdu tout son attrait, c’est pourquoi il veut partir à la recherche de cette jeune fille qu’il n’a vu qu’une seule fois, mais dont il s’est épris d’amour, et dans le même temps, de cette rivière qui pouvait donner l’immortalité.

La quête

Tomek commença alors son périple et celui-ci fut plein d’embûches. À travers le personnage de ce jeune orphelin, l’auteur invite les lecteurs à une réflexion sur les avantages et les inconvénients de l’immortalité. Jean-Claude Mourlevat ne manque également pas de rappeler qu’il faut un esprit combatif, une détermination et une intelligence pour atteindre un objectif.

Parmi les différents obstacles que Tomek dut affronter, la forêt de l’Oubli l’aura vraiment marqué. En effet c’est lors de cette étape qu’il a presque failli à sa mission ; cela aurait été le cas s’il n’avait pas traversé cette forêt avec Marie, une femme de petite taille, qui connaissait bien les pièges de cette forêt, dans la mesure où elle la parcourait tous les ans pour se rendre à la tombe de son bien-aimé. C’est cette femme et Cadichon, son âne qui n’a plus qu’un seul œil à cause d’une attaque des animaux de cette forêt, qui aida Tomek à contourner les ours habitants de la forêt de l’Oubli qui avaient l’habitude de décourager tous ceux qui osaient s’y aventurer.

Pour atteindre sa destination, Tomek dut également passer par l’Ile inexistante. Il était impossible de la quitter sans passer par la Sorcière de l’énigme, la gardienne de l’arc-en-ciel sur l’Ile inexistante. Perchée sur une balançoire située à même l’arc-en-ciel, elle posait une énigme à tous ceux qui passaient sur l’Ile et seuls ceux qui trouvent la réponse peuvent continuer leurs voyages. Tomek réussit bien heureusement cette épreuve.

À travers la narration du voyage de Tomek, l’auteur fait découvrir des traits de caractère d’une personne en quête d’un idéal à atteindre. Il invite également à la compréhension de certains sentiments, comme l’amitié, l’affection et l’amour.

La fin du voyage

Au bout d’un long chemin parsemé d’obstacles, Tomek finit par trouver ce qu’il cherche : Hannah et la rivière de Qjar. Sur une prairie où la rivière se déverse, il se fait même un ami de taille ; Podcol. Il s’agit d’un animal géant dont la forme s’apparente à celle d’un Panda. Cet animal se caractérise par son caractère très sympathique et sociable. Et le voyage se termine à trois : Hannah, Tomek et Podcol accompliront le parcours tumultueux de ce jeune orphelin.

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Commentaires

2 commentaires à “Mourlevat, Tomek, La rivière à l’envers, Résumé”

fafa Le 20/01/2025 à 20h56

ta dit quoi fis de put ouai toi jzahzeu petit con

jzahzeu Le 17/11/2024 à 20h48

vos mere ses des dinosures vos mere ces des puntain tristratope

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