Biographie de André Malraux

Biographie d’André MALRAUX
(3 nov 1901 – 23 nov 1976)

André Malraux, né à Paris sous le nom de Georges André Malraux, est un homme politique et écrivain français qui a existé au vingtième siècle. Il voit le jour le 3 octobre 1901 et s’éteint à Créteil le 23 novembre 1976, après un séjour de soixante-quinze ans sur terre. 

André Malraux ne s’illustre pas par son passage sur les bancs de l’école. En effet, en grande partie autodidacte, l’écrivain ne rechigne pas à faire des expérimentations. Par ailleurs, il décide d’explorer l’Indochine, où il se prend d’intérêt pour un journal anticolonialiste. Suite à cela, il est reconnu coupable de « trafic d’antiquités khmères » et écope d’une peine de prison d’un an, entre 1923 et 1924. Cette mésaventure lui inspire son premier roman intitulé La Voie royale(1930), qui est largement encensé par la critique. En outre, il reçoit ce Prix Interallié la même année. Cependant, la renommée ne viendra que trois ans plus tard, en 1933, avec la parution de La Condition humaine, un roman d’aventure qui lui permet d’obtenir le Prix Goncourt.

André Malraux se démarque par son engagement dans la cause antifasciste. Ses tendances se retrouvent dans son œuvre L’Espoir (1937) tirée de sa propre expérience dans les batailles qu’il a menées auprès des Républicains espagnols entre 1936 et 1937. Une adaptation cinématographique du livre est tournée en 1938, et sort dans les bacs en 1945 sous le titre de Espoir, sierra de Teruel.

André Malraux prête finalement allégeance à la Résistance le mois de mars 1944. De ce fait, il prend part à la bataille pour la Libération de la France. Au lendemain de la guerre, l’écrivain se fraie un chemin sur la scène politique : il s’allie au Général de Gaulle avant de mettre son talent au service du parti politique RPF. Puis, suite à l’ascension au pouvoir du Général de Gaulle, André Malraux obtient le poste convoité de ministre la culture. Il tiendra cette fonction pendant une décennie, entre 1959 et 1969.  

André Malraux prête également sa plume à des domaines autres que la littérature engagée. En effet, il publie de nombreux ouvrages sur l’art, notamment Le Musée imaginaire (1947) et Les Voix du silence (1951). Par ailleurs, son talent et son lyrisme se reflètent dans les oraisons funèbres qu’il prononce ; le plus célèbre étant celle du 19 décembre 1964, en l’honneur du transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon.