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Charles Cros est à la fois un poète de renom et un inventeur français de génie du dix-neuvième siècle. Sa notoriété lui vaut un prix à son honneur, appelé « l’Académie Charles-Cros », décerné annuellement aux meilleurs disques.
Charles Cros vient au monde à Fabrezan, dans le département de l’Aude (France), le 1er octobre 1842 et meurt quarante-deux ans plus tard, le 9 août 1888, à Paris. Il entretient deux passions dans sa vie : les sciences et la littérature. Ainsi, au cours de trois ans, entre 1860 et 1863, il enseigne la chimie à l’Institut parisien des Sourds-Muets. Puis, il dédie son temps à la recherche scientifique. En 1869, il présente les résultats de ses travaux à la société française de photographie. En effet, il invente le procédé de photographie en couleurs duquel est issu le procédé actuel de trichromie. Par ailleurs, il s’intéresse également à la technologie du télégraphe. Il contribue d’ailleurs à quelques améliorations qu’il porte à l’intention du public lors de l’Exposition de 1867. En effet, il y dévoile son prototype de télégraphe automatique.
Une décennie plus tard, en avril 1877, il fut à l’origine d’une nouvelle découverte scientifique : il découvre la formule d’un appareil de reproduction de sons qu’il baptise « paléophone ». Selon sa théorie, il est possible de transcrire les vibrations sonores à l’aide d’un crayon rattaché à une membrane vibrante. Puis, à l’aide d’un autre stylet également rattaché à une membrane, il est possible de reproduire le son initial e faisant glisser celui-ci sur ladite gravure. Cependant, Charles Cross n’a pas l’opportunité de mettre sa théorie à l’épreuve en mettant au point un prototype. En effet, un de ses pairs américains, Thomas Edison, le devance en présentant son « phonographe». Il est cependant à noter que les deux inventeurs sont venus à des conclusions similaires alors qu’ils n’avaient eu aucun contact d’aucune sorte.
Sa carrière de poète n’a connu qu’une reconnaissance posthume. Ses œuvres aux accents surréalistes paraissent dans le Parnasse contemporain. Puis, il se rend dans des cercles et cafés littéraires en vue d’y déclamer ses poèmes. En effet, le public reconnaissait sa signature : des monologues comme il en avait le secret comme dans Le Hareng Saur lui valait en grande partie la reconnaissance de la communauté littéraire.