Gabriel Márquez, de son nom complet Gabriel José de la Concordia García Márquez, est un célèbre écrivain d’origine colombienne. Il vient au monde le 6 mars 1927 en Aracataca et s’éteint le 17 avril 2014 à Mexico.
Lors de ses jeunes années, Gabriel Márquez s’inscrit en faculté de droit ; puis décide de changer d’orientation. Il choisit d’embrasser une carrière journalistique et se forme lui-même, en autodidacte. De vives critiques sur la politique intérieure et extérieure de la Colombie de son pays constituent alors les principaux sujets de ses textes. L’immense succès de son roman intitulé Cent ans de solitude (1967) lui procure une certaine stature sur la scène colombienne. Ainsi, il endosse le rôle de de médiateur entre le gouvernement colombien et la guérilla, notamment le M-19, les FARC et l’Armée de libération nationale (ELN). Son action a permis de favoriser les pourparlers entre l’Armée de libération nationale et le gouvernement colombien de paix qui ont eu lieu dans la ville de Cuba.
En 1958, Gabriel Márquez se marie avec Mercedes Barcha. Le couple donnera naissance à deux garçons. Il entame sa carrière d’écrivain par des œuvres non fictionnelles dont le succès ne peut se comparer à celui de ses romans. En outre, Cent ans de solitude (1967), L’Automne du patriarche (1975), Chronique d’une mort annoncée (1981), L’Amour au temps du choléra (1985) et Le Général dans son labyrinthe (1989), lui valent les louanges de la critique d’une part ; des revenus conséquents d’autre part.
Les textes de Gabriel Márquez font partie des œuvres majeures du vingtième siècle. En effet, ses romans, articles et nouvelles conquièrent le cœur du public d’Amérique Latine, qui lui témoigne son admiration à travers le surnom « Gabo ». En 1982, l’ensemble de son œuvre est récompensé du prix Nobel de littérature en raison de ses livres qui reflètent les conflits de tout un continent.
L’écrivain devient la référence du « réalisme magique », un courant littéraire qui associe un contexte historique réel à des éléments du surnaturel. Gabriel Márquez passe les dernières années de sa vie dans sa luxueuse demeure coloniale située sur la côte caraïbe colombienne, au pied de la muraille de Carthagène des Indes. Son décès, dû à un cancer lymphatique inspire un deuil national de trois jours en 2014.