Georges Conchon est un écrivain contemporain français. Il naît le 9 mai 1925 à Saint-Avit (France), et décède le 29 juillet 1990 à l’âge de soixante-quinze ans.
Fils d’instituteurs, Georges Conchon obtient un diplôme de licence en philosophie avant de passer le concours de la fonction parlementaire. Il est élu le chef de division de l’Assemblée de l’Union française entre 1952 et 1958. Il prend part à de nombreux voyages, notamment en Afrique, et y trouve l’inspiration pour écrire.
En 1953, son premier roman intitulé les Grandes lessives paraît, puis, c’est au tour de Chemins écartés. Porté par son succès, l’écrivain décroche un poste de journaliste à France-Soir. Il rapportera d’ailleurs son expérience dans le milieu de la presse dans l’Etat sauvage, livre qui remporte le prix Goncourt en 1964.
Grâce à la Corrida de la Victoire, l’auteur est récompensé du prix Fénéon en 1956 ainsi que du prix des Libraires en 1960. Écrivain prolifique, Georges Conchon publie de nombreuses œuvres, dont l’Esbrouffe, l’Etat sauvage, l’Apprenti gaucher, le Canada, Nous la gauche devant Louis-Napoléon, l’Amour en face, le Sucre, le Bel Avenir, et Colette Stern.
Outre ses romans, Georges Conchon rédige également des scénarios, notamment l’Horizon (1967), Sept morts sur ordonnance (1976), la Victoire en chantant (1976), Judith Therpauve (1978), et la Banquière (1980). De plus, deux de ses romans, Le Sucre et l’Etat sauvage, bénéficient d’adaptations cinématographiques réalisées par Jacques Rouffio, avec qui il a déjà collaboré en 1976. Sa carrière au cinéma inclut la direction d’une collection de téléfilms et d’un feuilleton intitulé Chateauvallon. Enfin, Georges Conchon est connu pour son expérience dans le septième art avec la production d’un scénario retraçant l’histoire de Lacenaire, un célèbre assassin du 19e siècle.
En 1960, Georges Conchon se remet au service de l’Etat grâce à ses excellents résultats lors du concours de secrétaire des débats au sénat. Il gardera ses fonctions jusqu’au jour de sa retraite en 1980. L’ensemble de son œuvre, qui analyse froidement et décortique tant le capitalisme que le colonialisme, est couronné par chevalier de la Légion d’honneur et officier de l’ordre national du Mérite et des Arts et des Lettres. Au cours de sa vie, il a mis un point d’honneur à porter ses convictions politiques au PSU ainsi qu’au Parti socialiste.