Biographie de Jean-Claude Brisville

Biographie de BRISVILLE
(28 mai 1922 – 11 août 2014)

Brisville, né Jean-Claude Brisville, voit le jour le 28 mai 1922 à Bois-Colombes. Ses accomplissements dans le domaine du théâtre ont été salués par ses contemporains en 1989 : l’Académie Française lui décerne le Grand Prix du théâtre. L’écrivain français, également romancier et scénariste de renom, destine tout particulièrement son œuvre à la jeunesse. Il a su ravir le cœur du public grâce à son œuvre phare intitulée Beaumarchais, l’Insolent.

Issu d’une famille d’industriels située à Asnières, Brisville est exposé à la littérature depuis son enfance. En effet, il a pour habitude de se plonger dans des romans maritimes de José Moselli. Aussi, ce passe-temps alimente la passion grandissante qu’il voue pour le métier d’auteur. Arrivé à l’âge adulte, Brisville s’oriente vers une carrière de journaliste littéraire pour le compte de la Libération. Ensuite, il met son talent de poète, dramaturge et essayiste au service de Hachette ; puis il devient lecteur aux Editions Julliard. 

Brisville sort de l’anonymat en 1957 : il se met à son compte et rédige une étude sur Albert Camus. Cependant, après la parution de son texte, il se résout à abandonner son ambition de percer dans le milieu du théâtre. Effectivement, malgré l’intérêt qu’il porte à la profession de Dramaturge, au vu des risques, Brisville choisit de se tourner vers une carrière dans l’édition. L’année 1964, sa fonction de directeur littéraire lui permet de porter les travaux d’Ernst Jünger à la connaissance du public français grâce à la publication d’une nouvelle édition du Journal de guerre.Il est à noter que Christian Bourgois lui a prêté main forte dans cette entreprise. 

L’année 1970, Brisville fait la connaissance de Julien Gracq. Les deux hommes entament une relation tant amicale que professionnelle : Brisville écrit une adaptation cinématographique du Beau Ténébreux validée par Julien Gracq. Six ans plus tard, il accepte le poste de directeur pour Livre de poche. Il y exercera jusqu’en 1981. Lors de ses années de retraites, suite à son licenciement, l’écrivain décide de renouer avec sa passion première. Il écrit une pièce de théâtre, intitulée Le Fauteuil à bascule(1982), qui met en scène les relations conflictuelles entre un directeur d’édition et son patron vénal. Cette œuvre satirique a pour objectif d’exposer sa vision de son ancienne maison d’édition. En dépit de quelques échecs, Brisville parvient à se faire connaitre et à imposer son style :des œuvres centrées sur un dialogue entre des entités aux aspirations opposées.

Brisville décède le 11 août 2014 à Chatou.

Commentaires composés sur les oeuvres de Jean-Claude Brisville