Jean Giono est un écrivain qui a su se faire un nom sur la scène littéraire pour ses livres laissant entrevoir la ruralité provençale. Parmi ses plus grands succès, on distingue Hussard sur le toit (1951) et L’homme qui plantait des arbres (1953).
Jean Giono voit le jour à Manosque, au sein d’une famille modeste le 30 mars 1895. Ses parents étant cordonnier et repasseuse, le futur écrivain est obligé de mettre ses études entre parenthèses afin de gagner l’argent nécessaire à la pitance de la famille. Aussi, il trouve un emploi dans une banque. De plus, autodidacte, Jean Giono parvient à parfaire sa propre éducation.
Jean Giono est envoyé au front en 1915 : les horreurs auxquelles il est quotidiennement confronté finissent de le convaincre de rester éternellement pacifiste. En 1920, la peine occasionnée par la perte de son père est contrebalancée par son mariage avec Elise Maurin. Le couple mettra au monde deux filles.Vers 1929, l’écrivain consacre une grande partie de son temps à la rédaction de poèmes et de ses premiers romans, notamment Naissance de L’Odyssée (1927), La Colline(1929), et Un de Baumugnes (1929). Son œuvre trouve instamment son public. Aussi, l’auteur démissionne de la banque pour se consacrer entièrement à sa carrière d’écrivain.
Malgré son actuel penchant pour le pacifisme, Jean Giono est mobilisé en 1939. Par ailleurs, en dépit d’une incarcération de deux mois à cause de ses convictions pacifiste, l’auteur continue de militer contre le conflit armé contre l’Allemagne Nazi. Ces actions lui vaudront des accusations de collaboration avec l’ennemi ; de ce fait, il écope d’une nouvelle sentence de cinq mois d’emprisonnement. La guerre le laisse à nouveau meurtri.Jean Giono se réinstalle dans sa ville natale où il se fait oublier de la scène littéraire pendant quelque temps. Puis, en 1951, il publie Hussard sur le toit, un succès littéraire qui le propulse à nouveau aux devants de la scène.
Jean Giono décède d’une crise cardiaque dans sa demeure de Manosque le 9 octobre 1970. L’œuvre de cet écrivain notoire est empreint d’un mélange subtil d’humanisme et de révolte. Par ailleurs, les accents rural-provençal que le lecteur perçoit en note de fond offrent un charme particulier à ses écrits. Enfin, écrivain prolifique, Jean Giono s’est également essayé à la réalisation de films.