Jean le Rond D’Alembert est un écrivain et encyclopédiste français du dix-huitième siècle. Ses domaines de spécialité comptent la philosophie et les mathématiques.
Jean le Rond D’Alembert voit le jour en France, à Paris, le 16 novembre 1717. Il y décède le 29 octobre 1783, à l’âge de soixante-six ans. Il doit sa renommée à ses travaux aux côtés de Diderot dans le cadre de l’élaboration de l’encyclopédie jusqu’en 1757. De plus, ses recherches sur les équations différentielles et les dérivées partielles en mathématiques lui valent de demeurer dans la postérité.
Jean le Rond D’Alembert est issu d’une union adultère entre Claudine Guérin de Tencin, une femme de lettres et salonnière, et Louis-Camus Destouches, un commissaire d’artillerie. Il intègre le collège des Quatre-Nations en 1729. Suite à une scolarité sans encombre au bout de laquelle il obtient un diplôme de baccalauréat en art, Jean le Rond D’Alembert opte pour des études de droit. Originellement, il répondait au nom de Daremberg ; toutefois, il décide de le modifier en D’Alembert. Malgré l’obtention de son diplôme de droit, l’auteur entame des études de médecine au lieu de s’inscrire au barreau.
En 1739, D’Alembert est âgé de vingt-deux ans lorsqu’il présente les fruits de ses recherches en mathématiques concernant les erreurs contenues dans l’Analyse démontrée, un ouvrage de Charles-René Reynaud, paru en 1708, à l’Académie des sciences. Il est à noter que cet ouvrage avait permis à D’Alembert d’acquérir la base en mathématiques. En 1745, D’Alembert intègre l’Académie de Sciences Berlin. Toutefois, sa carrière se révèle sans grand succès. De ce fait, il devient pensionnaire surnuméraire en 1756 et ne sera nommé pensionnaire à part entière que neuf ans plus tard.
D’Alembert fréquente régulièrement les salons parisiens en compagnie de Voltaire, qui l’initie aux controverses de son époque. C’est de cette manière qu’il fait la connaissance de Diderot en 1746. Les deux hommes esquissent le projet de créer l’encyclopédie en 1747. Au bout de cinq ans de travail acharné, et avec la collaboration de près de deux cents contributeurs, le premier tome de l’ouvrage est publié en 1751. D’Alembert en écrit la préface puis, trois ans plus tard, il devient membre de l’Académie Française. Il en obtient la fonction de secrétaire perpétuel le 9 avril 1772.
La publication de l’encyclopédie est temporairement suspendue entre 1757 et 1759. De ce fait, D’Alembert prend la décision de quitter le projet en 1757, au grand dam de son partenaire Diderot.