Voltaire, Traité sur la tolérance, Le supplice de Calas
Introduction
Le texte relate un fait réel : l’exécution de Calas qui avait maquillé un crime, le suicide par pendaison de son fils. L’enquête révèle la mort par pendaison, et accuse le père d’avoir tué son fils par fanatisme religieux, pour l’empêcher de se convertir au Catholicisme. Voltaire contacté par la famille, combat pour la réhabilitation de Calas. Nous étudierons d’abord la réflexion sur la justice que fait Voltaire, puis le cas de l’affaire Calas…
I. Une réflexion sur la justice
Voltaire est très présent comme un maître à penser :
– « il semble que, devraient, doit… », présent de vérité générale, un parricide, un citoyen, un juge.
– il y a également des questions rhétoriques.
– Références historiques.
Il faut un jugement unanime pour condamner quelqu’un à mort, attention aux erreurs judiciaires.
II. Le cas de l’affaire Calas
1. Voltaire enquêteur
Il y fait une reconstitution minutieuse : des acteurs, les faits, les motivations, les dates, la scène du crime. Calas n’a pas tué son fils tout seul.
Il y a un syllogisme puisque le reste de la famille est hors de cause donc Calas n’a pas tué son fils. Voltaire faire alors un raisonnement par l’absurde : « absurde, comment, comment ? ».
Autorité du locuteur où il répète deux fois : « il était évident », cependant le motif est « inconvenable ».
2. Voltaire avocat
En faveur de Calas : rappel du caractère horrible du supplice « un père de famille », un vieillard sans défense. Un martyr plein de dignité et d’humanité (plaidoyer).
Contre les juges et la justice où il dit implicitement à la ligne 10 : « une justice qui manque de sagesse et d’humanité ».
Ils ont prononcé un arrêt contraire à la logique, aux faits sans preuves (l.2). A la question : Pourquoi ? On a la réponse fanatisme religieux. Ils se sont entêtés jusqu’au bout, la torture apportera les aveux à défaut de preuve.
Conclusion
Au delà de l’écriture, Voltaire s’engage dans des débats judiciaires et vient en aide à des familles comme il le fait ici pour Calas, c’est une preuve d’humanité.