Balzac, La cousine de Bette, Résumé
Le baron Hulot dépense la majeure partie de son argent pour passer du bon temps avec des courtisanes au grand dam de son épouse Adeline. Sa fille Hortense aimerait se marier mais la vie extravagante de son père fait que ce dernier va avoir du mal à lui constituer une dot.
Celestin Crevel entretenait auparavant Josepha, mais celle-ci est désormais devenue une courtisane du baron Hulot. Celestin devient donc un ami opportuniste du baron pour se venger de lui en tentant de séduire Adeline.
Pendant les 10 premières années de mariage, Adeline et le baron Hulot ont connu un amour sans nuages, mais c’était avant que le baron ne commence à mener sa vie de débauche.
Hortense a une cousine éloignée que l’on surnomme la cousine Bette. Celle-ci a sauvé et entretient depuis 3 ans un artiste sculpteur du nom de Wenceslas Steinbock qui a tenté de se suicider.
Hortense se rend chez un antiquaire et achète une sculpture de Wenceslas qu’elle rencontre en même temps. C’est le coup de foudre ! Hortense annonce à ses parents qu’elle désire épouser le sculpteur. Celui-ci n’a pas d’argent, mais grâce aux nombreuses connaissances que possèdent le baron Hulot, Wenceslas réussit à s’immerger dans le milieu et à avoir du succès. Le sculpteur a caché ses nombreuses visites rendues à Adeline à la cousine Bette. Les parents d’Hortense, séduits par ce sculpteur charismatique, acceptent que leur fille l’épouse.
Folle de jalousie, Bette veut ruiner définitivement Hulot, que Josépha vient tout juste de quitter. Elle s’arrange donc avec sa voisine Valérie Marneffe pour qu’elle séduise le baron Hulot. Le baron est le supérieur hiérarchique de M.Marneffe et il pourrait le faire monter dans l’échelle sociale. Ainsi, le baron achète un appartement à sa nouvelle courtisane qui lui offre ses faveurs le soir même du mariage de sa fille Hortense. Hulot demande même à Adeline, son épouse, de s’installer dans un appartement plus petit.
3 ans plus tard, en 1841, la famille Hulot connaît de gros problèmes financier à cause de l’arrangement entre Bette et Valérie. Cette dernière a de plus en plus d’exigences financières auprès du baron qui ne sait plus comment gérer la situation. Pendant ce temps, Celestin Crevel est devenu maire de l’arrondissement et également l’amant de Valérie Marneffe. Avec l’appui de Bette et les aides financières de ses deux amants, Valérie a commencé à érigé une petite fortune.
Les choses vont encore évolué durant l’été 1841. Valérie retisse des liens avec l’un des ses anciens amants, le baron Montès. Elle parvient également à séduire Wenceslas Steinbock. La voici désormais courtisée par 4 amants: Wenceslas et le baron Montès, mais aussi le baron Hulot et Celestin Crevel. Désespérée par cette situation, Hortense quitte Wenceslas pour retourner chez sa mère.
Bette, toujours jalouse en secret de sa cousine Hortense, en profite pour épouser le maréchal Hulot qui est le frère aîné du baron. Car elle aimerait avoir une meilleure situation sociale que sa cousine.
Le baron Montès de Montejanos revient un soir en ville. Ancien amant de Valérie, il apprend qu’elle est entretenue par Crevel et Hulot. Mais Valérie sait jouer de ses atouts pour se faire pardonner et, désireuse de se débarrasser de Hulot, ordonne à Crevel de lui dire qu’elle le trompe. Crevel et Hulot se disputent mais finissent par se réconcilier en reconnaissant la nature instable de Valérie. Celle-ci se laisse à nouveau séduire séparément par ses deux amants car ils lui apportent l’aide financière dont elle ne peut se passer.
Wenceslas et Hortense connaissent de grosses difficultés financières car le sculpteur s’est arrêté de travailler depuis 3 ans. Valérie aimerait séduire Wenceslas et demande à Bette d’aller lui annoncer qu’elle pourrait le soutenir financièrement. Wenceslas va voir Bette en cachette de sa femme et se laisse séduire par la courtisane. Cependant, Hortense découvre le pot aux roses et lui fait une énorme crise de jalousie. Wenceslas décide donc de ne plus aller chez Valérie Marneffe.
Valérie tombe enceinte, et, toujours aussi manipulatrice, fait croire à Hulot, Crevel, Steinbock et Montès qu’ils sont le père de l’enfant. C’est dans une lettre à Wenceslas Steinbock qu’elle le lui annonce. Hortense tombe sur la lettre et, rongée par le chagrin, retourne chez sa mère avec son fils.
M.Marneffe commence à ne plus supporter la relation entre sa femme Valérie et M.Hulot (alors qu’il était d’accord avec elle au départ pour séduire le baron et obtenir des avantages financiers). Hulot ayant de moins en moins d’influence dans le milieu politique, n’a toujours pas pu faire évoluer hiérarchiquement Marneffe. Lassé, ce dernier mime une colère noire et interdit formellement à Hulot de fréquenter Valérie.
Hulot retourne donc chez sa femme Adeline qui est folle de joie durant 15 jours. Cependant, la journée, il voit toujours Valérie en secret dans l’appartement de Crevel. Un soir, alors qu’il est couché avec Valérie, 3 personnes les surprennent: un commissaire de police, un juge de paix et Marneffe lui-même.
Hulot comprend alors qu’il a été manipulé par Valérie et son mari et se voit dans l’obligation d’accorder une promotion à Marneffe pour faire taire l’affaire, ce qui n’est hélas pas le cas. Un oncle qui avait été envoyé par le baron Hulot en Algérie lui demande 200 000 francs. Adeline va tenter de séduire Crevel pour obtenir la somme d’argent. Séductrice maladroite, Crevel se moque d’elle mais, pris de pitié, promet de lui trouver l’argent.
La réputation de la famille est salie. L’affaire en Algérie a provoqué un scandale. Le maréchal Hulot, le frère du baron, et le maréchal Cottin, forcent le baron à démissionner car il a volé l’argent de l’Etat. Le maréchal rembourse les dettes de son frère mais finit par mourir, submergé par la honte. Atteint d’une longue maladie, Hulot se laisse soigner par sa femme Adeline mais finit par quitter sa famille. C’est Josépha, qui fut autrefois sa maîtresse, qui le reçoit gentiment.
Adeline vit avec son fils Victorin, à qui des amis haut placés politiquement ont rendu les 200 000 francs qui avaient appartenu au maréchal. Adeline vit également avec Célestine, sa belle-fille, ainsi que sa fille Hortense et la cousine Bette qui manœuvre toujours en secret dans son dos en continuant à fréquenter Valérie, unique personne qui sache où se cache le baron Hulot. Adeline demande à Josépha où se trouve son mari. Celui-ci a disparu depuis 6 mois, mais, touchée par le désespoir d’Adeline, promet de faire son possible pour le retrouver. Apprenant cela, Bette fait en sorte que Hulot s’installe dans un autre quartier de Paris. Une nouvelle venue, Mme Nourrisson, propose à Victorin Hulot de tuer Valérie. Car cette dernière, désormais veuve, s’apprête à épouser Crevel et se femme Céleste ne pourra donc pas toucher l’héritage. Bette blesse verbalement Adeline et Victorin finit par donner son feu vert à la vieille femme, Mme Nourrisson, pour tuer Valérie.
Mme Nourrisson organise une soirée chez une courtisane durant laquelle la baron Montès apprend que Valérie va épouser Crevel et qu’elle a une liaison avec le sculpteur Steinbock. Pour se venger, Montès contamine Valérie avec une maladie brésilienne rare.
Valérie et Crevel, qui s’étaient mariés, meurent dans des conditions épouvantables.
Adeline retrouve son mari Hulot dans un quartier pauvre de Paris. Ses dettes ont été épongées et il retourne vivre avec sa famille. Bette, malade et apprenant la nouvelle, finit par en mourir, entourée par les Hulot qui lui portent tout leur amour. Un jour, Adeline découvre que son mari entretient une relation avec une fille de cuisine et meurt sous le chagrin. Hulot disparaît à nouveau 3 jours après le décès de sa femme. Victorin, son fils, apprend qu’il s’est remarié avec la fille de cuisine.