Albert Camus

Camus, La Chute, Résumé

Journée I

Amsterdam.
Dans un bar de la ville, le Mexico-city, Jean-Baptiste Clamence rencontre un homme dont il se propose d’être l’interprète. Clamence, dans ce qui s’apparente à un long monologue, raconte : autrefois avocat à Paris, il a décidé de s’exiler en Hollande où il exerce une bien singulière profession. Il est juge-pénitent.
Clamence raccompagne son interlocuteur. Il évoque sa vision de la Hollande. Il quitte l’homme à proximité d’un pont en lui expliquant qu’il a fait le vœu de ne jamais traverser un pont la nuit.

Journée II

Le lendemain.
Clamence explique sa fonction de Juge-Pénitent. A cette fin, il évoque son passé : avocat à Paris, il menait une carrière brillante. Respecté, riche, charitable bien que vaniteux, il était satisfait de sa vie.
Mais un soir d’automne, sur le Pont des Arts, il entendit un rire… pourtant il était seul. Cet inquiétant rire surgissait de nulle part. De retour chez lui, quand il aperçut son reflet dans le miroir, son sourire semblait double.
C’est sur cet étrange récit que la conversation des deux hommes s’achève. Clamence promet de revenir le lendemain.

Journée III

Le lendemain, le long des canaux.
Clamence poursuit sa confession : ce rire mystérieux avait bouleversé sa vie. Depuis ce jour, il a pris conscience de la démesure de son orgueil et de sa soif de pouvoir. Ses relations avec les autres, et plus particulièrement ses rapports avec les femmes, étaient tous régis par cette vanité, cette avidité.
Un soir de novembre, il y a trois ans de cela, il vit une femme se jeter dans la Seine. Pétrifié, il ne fit rien pour la sauver.

Journée IV

Île de Marken.
Clamence continue : il prit conscience de son infamie. Subissant les inimitiés des uns et les moqueries des autres, il décida de participer à cette grande pantomime sociale. Pour ne pas souffrir de la cruauté des autres, il fallait redoubler de cruauté soi-même.
Quant à l’amour… incapable d’aimer tout à fait, il se livra aux plaisirs de la lubricité.
Un jour, alors qu’il crut apercevoir un noyé, il sut qu’il vivrait à jamais avec la culpabilité. Sa souffrance devait être à la mesure de sa faute. Le Christ lui-même n’est-il pas mort sur la croix par culpabilité ?

Journée V

Dans la chambre de Clamence.
Malade, Clamence est alité. Son interlocuteur l’a rejoint chez lui.
Clamence raconte : un jour qu’il était prisonnier, il a volé l’eau d’un camarade à l’agonie… bien sûr, a cette époque, il trouva aisément un motif pour justifier cette bassesse.
Aujourd’hui, dans son placard, Clamence cache un tableau de Van Eyck, Les juges intègres. Ce panneau d’un retable a été volé en 1934. C’est le patron du Mexico-City qui lui a confié.
Finalement, Clamence consent à expliquer ce qu’est un juge-pénitent : il s’agit de faire de soi le tableau le plus vil qui soit afin que chacun puisse y voir ses propres infamies. Il est le miroir de l’humanité corrompue.
Au terme de son réquisitoire, Clamence avoue qu’il espère trouver la mort. Il souhaite qu’un policier l’arrête pour recel d’oeuvre d’art. Mais cette fois encore son interlocuteur n’est pas le policier espéré. L’homme est un simple avocat parisien.

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