Chevalier, La jeune fille à la perle, Résumé
« La jeune fille à la perle » est un livre de Tracy Chevalier, un écrivain américain qui se spécialise dans les romans historiques. Le récit a été publié en 1999. Pour cette histoire, l’écrivain s’est inspiré du tableau de l’artiste peintre célèbre Johannes Vermeer.
Le célèbre livre de Tracy Chevalier en quelques mots
« La jeune fille à la perle » est un passionnant roman qui se passe pendant l’âge d’or de la peinture hollandaise, notamment en 1664 à Delft, une petite commune des Pays-Bas. Le livre raconte l’histoire de Griet, une belle jeune fille timide et curieuse provenant d’une famille défavorisée qui travaille comme servante dans la maison du fameux peintre Johannes Vermeer. En plus de faire toutes les tâches ménagères dans la demeure de l’artiste, elle s’occupe également des 6 enfants du maitre de la maison et du nettoyage de l’atelier du maitre. La douceur, la sensibilité et le dynamisme de la jeune fille attirent très vite l’artiste. De plus, le peintre ne tarde pas longtemps à découvrir le potentiel artistique de Griet. Ce qui les conduit à avoir des relations rapprochées. Mais, cela n’est pas sans conséquent et provoque par la suite de nombreux troubles au sein de la maison des Vermeer. Très vite, les tensions apparaissent entre Griet, l’épouse du peintre : Catharina Bolnes, sa belle-mère : Maria Thins et la gouvernante sous l’ordre de cette dernière : Tanneke.
L’incroyable histoire de Griet
Ce roman de Tracy Chevalier se subdivise en 3 chapitres correspondant aux années où Griet était au service des Vermeer. Chacun des volets est titré avec l’année où se déroule l’action.
Le premier chapitre
Intitulé « 1664 », le chapitre I constitue une longue introduction. C’est dans cette partie qu’on apprend que Griet s’est engagée comme servante dans la maison des Vermeer.
Cette jeune fille d’à peine 16 ans a été contrainte de travailler pour subvenir au besoin de sa famille après que son père, céramiste de profession soit devenu aveugle suite à l’explosion d’un four. C’est ainsi que Griet se retrouve dans la demeure du peintre Johannes Vermeer. Elle accepte son destin, mais toujours dans l’espoir qu’un miracle se produit. Indépendante et solitaire, la jeune adolescente influencée par la sensibilité de son père à l’art, est tout de suite fascinée par les belles œuvres de Vermeer. Ce dernier a également remarqué l’intérêt que Griet porte sur ses œuvres. Mais ce n’est pas tout, il ne manque pas aussi de discerner la beauté incomparable de la jeune femme. Après des journées à se côtoyer et à discuter de la peinture, les sentiments s’installent sans qu’on ne s’y attende pas. Rapidement, des regards volés et des sentiments inavoués s’installent entre les deux protagonistes. La relation troublante entre le maitre et la bonne est faite de désirs et d’émotions. Mais, malgré ses affections cachées, la jeune Griet trouvera son bonheur auprès d’un autre. Comme servante, Griet se doit de se lever aux aurores et de coucher très tard dans la nuit. Pendant la journée, elle est conviée à faire des courses au marché où elle fait la rencontre de Pieter, un jeune boucher. Ce dernier tombe d’amour pour la jeune Griet, mais celle-ci n’y prête pas attention malgré son insistance.
Le second chapitre
Dans le chapitre II, titré « 1666 », on découvre que le peintre Johannes Vermeer veut peindre le portrait de Griet.
Un jour, quand elle nettoie l’atelier du peintre, l’endroit sacré du maitre de la maison, elle fait une belle remarque sur le travail de Vermeer qui n’a pas attendu longtemps à l’engager comme apprentie pour préparer les teintes, une sorte d’assistance. Au fil du temps, leur relation devient de plus en plus intime, le peintre accueille même avec un grand intérêt les critiques de la jeune servante sur ses chefs-d’œuvre, notamment sur ses compositions picturales. Il a même fini par demander à Griet de poser pour un portrait. Cette sympathie qui a amené Vermeer à demander à Griet de devenir son modèle a débouché au renvoi de la jeune servante. Entre eux deux s’installent désormais une grande complicité qui provoque de la jalousie auprès de Catharina, l’épouse de l’artiste et même des autres servantes comme Tanneke. Mais cela n’empêche pas la jeune femme à poser pour le peintre en mettant les perles de Catharina, toujours à la demande de l’artiste. Tout recommence donc à basculer quand Cornelia, la fille du maitre découvre que Griet a porté les perles de sa mère et rapporte tout en lui montrant le tableau. La dispute qui suit amène la jeune fille à quitter définitivement la maison même si la toile n’est pas encore à son terme. Mais c’est également à ce moment-là que Catharina a fait une fausse couche. Quand elle est partie de la demeure des Vermeer, Griet décide de se marier avec un homme qu’elle n’aime pas, Pieter le jeune boucher.
Le troisième chapitre
« 1676 », tel est l’intitulé du chapitre III. Il conclut l’histoire dix ans après, deux mois après la mort de Vermeer.
Griet s’est mariée avec Pieter et a eu deux enfants avec lui : Jan et Frans. Elle et son mari tiennent une boucherie au stand du marché. Catharina, la femme de peintre lui annonce que dans son testament, Vermeer lui a légué des perles. Son seul regret est de savoir que le tableau ne sera jamais terminé.