Rousseau, Les Confessions, Résumé livre par livre
Incipit
Jean-Jacques Rousseau présente un projet selon lui inédit : la rédaction de ses mémoires, des confessions où il livre la vérité sur sa vie, où il dit sans détour ce qu’il est.
Livre I
Les Confessions respectent un ordre chronologique. C’est tout naturellement que Jean-Jacques Rousseau commence son récit en évoquant son enfance : sa naissance à Genève en 1712 dans un foyer modeste. Son père était horloger et sa mère est morte en couche.
A 6 ans, il développe sa sensibilité par la lecture.
Il se décrit comme un enfant aimé. Malheureusement en 1722 son père est contraint de quitter Genève et de placer son fils chez le Pasteur Lambercier dans le village de Bossey.
C’est à cette époque et dans ce lieu qui fait figure de paradis, que Rousseau découvre ses premiers sentiments érotiques : un jour, alors que Melle Lambercier, la sœur du prêtre, lui administre une fessée, il ressent une volupté jusqu’alors inconnue.
C’est à cette époque qu’il est victime d’une injustice marquant la fin de son innocence (il est accusé d’avoir cassé un peigne).
En 1724, il retourne à Genève où il est logé chez son oncle. On cherche à le placer. D’abord chez un juriste pour apprendre le métier de procureur, mais il est renvoyé. Ensuite chez un graveur, homme brutal où il n’apprend rien que la paresse et le vol.
A 16 ans, Rousseau, épris de liberté, décide de quitter la ville et d’errer sur les routes.
Livre II
Ses vagabondages le mènent dans de nombreuses villes :
En 1728, il entre dans le Royaume catholique de Sardaigne où il est accueilli par le curé M. de Pontverre. Ce dernier le convertit au catholicisme. Sur les conseils du Curé, Rousseau se rend à Annecy au gîte de Mme de Warens dont il tombe amoureux.
Cependant on l’envoie dans un hospice pour les néophytes à Turin. Le souvenir de la cérémonie de conversion reste pour lui une grande humiliation.
Livre III
Pendant plusieurs jours, Rousseau est désoeuvré. Frustré, il se livre à l’exhibitionnisme.
A cette époque, il se lie d’amitié avec l’abbé Gaime qui reprend son éducation mise à mal par le vagabondage. Il entre comme laquais chez le comte de Gouvon et tombe amoureux de sa belle fille, Melle Breil. Une fois de plus c’est un échec. Il quitte son bienfaiteur et reprend la route vers Annecy où il souhaite revoir Mme de Warens. Très vite il devient l’amant de celle qu’il appelle « maman ».
Elle souhaite qu’il devienne musicien. Rousseau entre donc en pension chez le maître de musique de la Cathédrale. Toutefois son maitre le convainc de quitter la ville. Une fois à Lyon, Jean-Jacques rebrousse chemin.
Livre IV
A la demeure de Mme de Warens, il ne trouve personne. Sur le chemin de la Suisse, il s’arrête à Lausanne puis à Neufchâtel où il embrasse pour un an la carrière de professeur de musique. Après de nombreux voyages et de nombreuses rencontres, il retrouve sa bien aimée Warens à Chambéry.
Livre V
Auprès de Mme de Warens, Rousseau se consacre à la musique et à l’amour.
Livre VI
En 1739, des problèmes de santé obligent Jean-Jacques Rousseau à se rendre en convalescence à Montpellier. Pendant son absence qui dure cinq mois, Mme de Warens devient la maitresse d’un autre. Abattu par cette découverte, il part pour Paris.
Livre VII
A paris il se consacre difficilement à la musique. Il rencontre Thérèse Levasseur, une lingère, avec qui il s’installe. De cette union nait cinq enfants, tous abandonnés dès la naissance.
Il rencontre Diderot.
Livre VIII
1749. Dans le journal parait un concours. « Le progrès des Sciences et des Arts a contribué à corrompre ou à épurer les mœurs ? », voici la question proposée par l’Académie de Dijon et pour laquelle Rousseau rédige son Discours sur les Sciences et les Arts, lui assurant la victoire.
De retour à Genève, il compose son second ouvrage : le Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes. Il composera également un Opéra Le Devin du Village représenté devant le Roi.
Sa protectrice, Mme D’Epinay, une amie des Encyclopédistes, lui aménage au cœur de la forêt de Montmorency une maison nommé « L’Ermitage ». Il s’y installe dès 1756.
Livre IX
C’est à « L’Ermitage » qu’il travaille à ses œuvres : Le Contrat social, L’Émile et La Nouvelle Héloïse.
Il s’attire de nombreuses inimitiés, se querelle avec ses proches et ses amis.
Livre X
Il quitte « L’Ermitage » s’attirant le ressentiment de Mme D’Epinay. IL est accueilli par le Maréchal de Luxembourg, dans le Château de Montmorency.
Livre XI
1761. La publication de La Nouvelle Héloïse est un triomphe. Toutefois, Rousseau compte de plus en plus d’ennemis dans le milieu littéraire.
Quant à la publication de L’Emile, un an plus tard, le scandale est tel, qu’il est contraint de fuir en Suisse. Un mandat d’arrestation est lancé contre lui.
Livre XII
Recherché par les autorités françaises, jugé indésirable par les autorités suisses, rejeté de tous, Il erre de villes en villes. C’est en Angleterre qu’il trouve protection.