Henry Winterfeld

Winterfeld, L’affaire Caïus, Résumé

L’histoire se passe à l’époque de la Rome antique, au 1er siècle après Jésus-Christ. La scène débute dans une salle de classe destinée aux fils des hautes personnalités. En milieu du cours, les élèves deviennent distraits et éclatent de rire. Rufus a écrit sur une tablette « Caïus est un âne » et a fait pendre cette inscription sur le dos du professeur. Après avoir découvert cette plaisanterie, Xanthos a sanctionné l’élève. Il lui ordonne de ranger toutes ses affaires et de quitter la classe. Le lendemain, ni le professeur ni Rufus ni Caïus ne sont présents dans la salle alors que l’heure du début des cours approche. Les élèves se demandent les raisons de leurs absences et avancent de nombreuses allégations. Ils remarquent qu’il y a des bruits étranges qui sortent de la chambre de Xanthos. En ouvrant la porte, ils découvrent leur professeur dans un état piteux. Enfermé dans une armoire, il a les mains et les pieds solidement attachés. Libéré, Xanthos leur raconte sa mésaventure. Il a été agressé la veille par un malfaiteur qui souhaitait, selon lui, lui dérober ses biens. Dans la description, il lance que son agresseur était de grande taille et assez costaud. Après avoir vérifié la chambre, aucun objet valeureux n’a été volé, seuls quelques livres de mathématiques ont disparu de l’étagère. Avec les chevilles foulées et encore sous le choc, le professeur a annulé ses cours pendant quelques jours.

Rentrant chez eux, les élèves ont remarqué l’inscription « Caïus est un âne » sur le mur du temple de Minerve. Un acte qualifié de « crime de lèse-divinité » à l’époque. Les sanctions infligées au coupable sont lourdes, car il se peut qu’on lui coupe les deux mains. Rufus est pointé du doigt d’être l’auteur de cette inscription, car les faits se coïncident avec une plaisanterie qu’il a faite la veille. Ses camarades se rendent chez lui pour lui informer la nouvelle, mais le présumé suspect nie en bloc son implication dans cette affaire. Pour convaincre ses amis, il réécrit la phrase pour qu’ils puissent faire une comparaison. Antoine s’est chargé de se rendre au temple pour vérifier si les écritures sont pareilles. Le verdict est tombé après quelques heures, il s’agit bien de la même inscription. Interrogé sur le fait, Rufus continue de clamer son innocence et lance une hypothèse. Selon lui, le cambrioleur aurait pris possession de la tablette et aurait imité son écriture pour l’inculper. Souhaitant vérifier ce fait, ses amis se rendent chez Xanthos pour voir si la tablette s’y trouve toujours, mais leur recherche reste sans succès. Ils n’ont pas trouvé la trace de la tablette, ils retrouvent par contre une chainette sur le sol. Une preuve qui pourrait confirmer l’intrusion d’une autre personne dans la pièce.

Tentant de prouver l’innocence de leur ami, les écoliers se sont précipités vers la maison du père de Caïus. En chemin, ils ont découvert dans l’édition du journal du matin un article désignant Rufus comme l’auteur du blasphème du temple. Ils ont supplié le sénateur de prendre en considération l’hypothèse de Rufus avant de l’accuser. Scribonus, le directeur de la bibliothèque qui a été dépêché pour faire la vérification, confirme qu’il s’agit d’une écriture identique. Quelques heures plus tard, les élèves reviennent au domicile de Rufus. Livia, la mère du petit garçon leur annonce que Rufus vient d’être emprisonné. Attristés, les écoliers n’arrivent pas à réaliser que leur camarade a été bel et bien arrêté. Ils ont décidé de lancer une enquête pour lever toute suspicion sur leur ami. Une grande aventure pour tenter de résoudre les énigmes commence à cet instant. Dès les premières étapes de leur enquête, les élèves se rendent compte qu’il existe des faits anormaux autour de l’affaire : l’incarcération de Rufus a eu lieu avant la dénonciation du père de Caïus. L’inscription a été faite entre la cinquième et la sixième heure de la nuit alors que pendant ce laps de temps, Rufus était chez lui. Livia, la mère de Rufus, campe sa position et affirme l’innocence de son fils. Pour clarifier les faits, les enfants ont décidé de débuter leur enquête dans la chambre de Rufus. Ils y découvrent la présence des vêtements souillés sous son lit, une lanterne qu’il a récemment empruntée a également disparu et sa tirelire est vide. Le précepteur de Rufus confirme que son élève n’était pas chez lui toute la nuit. En dépit de ces faits flagrants, Livia croit en l’innocence de son fils.

Pour clarifier les zones d’ombre, les écoliers décident de consulter un voyant prénommé Lukos. Ils souhaitent apprendre un peu plus sur le propriétaire de la chainette qui a été retrouvé au domicile de Xanthos lors de son agression. Mais Lukos refuse de les recevoir et les effraie avec des serpents. Les écoliers ont pris la fuite, Mucius, lui n’a pas pu sortir de la pièce. Il a escaladé les murs, puis s’est déplacé de toit en toit avant d’atterrir dans la piscine de bain de Diane où il est resté enfermé toute la nuit. Le lendemain, un gardien l’a réveillé et lui avertit qu’il sera cette fois-ci sanctionné pour avoir franchi illégalement le lieu une deuxième fois. Il a remarqué que sa lanterne, celle qu’il a empruntée à Rufus se trouve sur place. C’est un élément de preuve qui confirme que Rufus était aussi enfermé à la piscine de bain de Diane. Mucius accourt vers ses amis et leur apprend la nouvelle. Ils décident d’envoyer une lettre à l’empereur où ils énoncent toutes les preuves qui confirment l’innocence de Rufus. En compagnie de Xanthos, ils tentent d’identifier le coupable et se remémorent de tous les faits. Ils se rendent compte que la parution de l’article indiquant que Rufus est le coupable de la profanation du temple est étrange.

Les enfants continuent leur investigation et se rendent au local du journal. Ils y apprennent que c’est Tellus, un ancien consul, qui a rapporté les faits. Antoine essaie de trouver une preuve au domicile Tellus pour confirmer sa culpabilité. Il y découvre un manteau avec les mêmes chainettes que celle qui a été retrouvée au domicile de Xanthos lors de son agression. Un doute se lève, la morphologie de Tellus n’a rien à avoir avec la description de l’agresseur. Mais les écoliers finissent par résoudre l’énigme. Dans sa cellule, Rufus a fourni un indice. Il leur a envoyé un message indiquant « enlevez sa peau de mouton au loup rouge ». Ce message reste flou jusqu’au jour où ils découvrent le secret de Lukos. Son nom signifie « loup » en grec, et l’écriteau sur la porte est en rouge. Mucius enlève sa perruque et découvre son identité. L’ancien consul et le devin s’agissent de la même personne. Il se confesse aux écoliers que Rufus l’a démasqué, c’est la raison pour laquelle, il a essayé de se venger en imitant son écriture et a placé l’inscription sur la façade du temple. Lukos a tenté d’enfermer les élèves avant de prendre la fuite, mais sa combine voue à l’échec. Il est tombé dans la piscine alors que le bassin était vide. Cette chute lui a été fatale. Xanthos et ses élèves peuvent enfin prouver l’innocence. Après cette affaire, les journées ont repris leur cours normal. Les enfants se sont retrouvés à l’école pour apprendre la géographie de la Gaule.

Tags

Commentaires

0 commentaires à “Winterfeld, L’affaire Caïus, Résumé”

Commenter cet article