Clark, La Nuit du renard, Résumé
Peine capitale. Steve Peterson, journaliste de profession en est un fervent militant, surtout que Nina, sa femme et mère de leur fils Neil, a trouvé la mort des années plus tôt, suite à un assassinat. Neil a vu sa mère se faire tuer par le meurtrier. Neil a vu le visage de l’assassin. Sharon Martin, partisane de l’abolition de la peine capitale, croit en la culpabilité de Ronald Thompson dans le meurtre de Nina. Ronald Thompson, jeune homme habitant dans le quartier, aperçu fuyant de chez les Peterson, il a été appréhendé par la police, est passé en jugement puis condamné pour le meurtre de Nina Peterson. Il lui reste quelques heures avant son exécution.
Un débat télévisé sur le thème de la peine capitale réunit Steve et Sharon sur le même plateau. Malgré leurs points de vue diamétralement opposés, ils sont épris l’un de l’autre et veillent à ce que leur attachement réciproque ne soit déteint par la divergence de leurs idées. Ce soir-là, Sharon, assure la garde de Neil dans la maison de Steve située dans la banlieue new-yorkaise. Dans quelques heures, Ronald Thompson sera exécuté. La jeune militante et Neil coulent une soirée paisible quand quelqu’un frappe à la porte. Sharon se lève et ouvre à un inconnu qui, sans perdre son temps, l’attaque de plein fouet, puis l’agresseur s’occupe de Neil qu’il prend soin de bâillonner avant de le jeter dans un sac assez large semblable à ceux utilisés par les marins. Sous la menace, leur agresseur pousse ses otages et les fait monter de force dans une vieille voiture. Mais avant de quitter les lieux, il laisse en évidence un mot à l’intention de Steve dans la cuisine. Signé : Renard. La situation rappelle à Steve celle d’il y a quelques années quand Nina a été tuée. Un véritable cauchemar. Ayant averti les autorités, le cas est pris en main par le FBI, par l’agent Hugh Taylor, celui-là même qui s’est occupé du dossier Nina Peterson. Le journaliste essaie de se faire à la situation mais il est profondément accablé. Ses voisins, les Perry et les Lufts ainsi que la discrète Marian Vogler, la nouvelle femme de ménage et l’agent Hugh, lui apportent leur soutien et leur encouragement dans ses épreuves actuelles. Glenda Perry est celle qui a vu Ronald Thompson fuir de chez Steve le jour du meurtre de son épouse ; et Neil est confié aux bons soins des Lufts quand Steve est retenu par son travail. Récemment, l’employée de maison s’est fait voler sa vieille voiture, mais que la police a fini par retrouver abandonnée près de la grande gare de New-York au Grand Central Station. Maigre consolation mais qui paie sa mésaventure, Marian Vogler s’est appropriée une bague qu’elle a dénichée entre les coussins de sa voiture. Sans doute appartenant à ceux qui lui ont pris sa voiture.
Le ravisseur de Sharon et Neil s’est en fait servi de la voiture de Marian pour les conduire jusqu’au Grand Central Station. Une fois arrivés à destination, il a laissé la voiture sur les lieux, a obligé Sharon et Neil à gagner les sous-sols de la gare jusqu’à atteindre une pièce déserte, qui a jadis été utilisée par les restaurateurs de l’Oyster Bar, comme salle pour laver les couverts et autres articles ménagers. Il y séquestre la jeune femme et l’enfant après les avoir fermement bâillonnés puis solidement attachés. Toutefois, avant de les abandonner là à leur triste sort, il prend l’ultime précaution d’installer une bombe sur la porte pour le cas où quelqu’un essaie de s’introduire dans la pièce où sont détenus les otages. Le cas échéant, la puissance de la déflagration suffira à détruire totalement la gare. En voyant leur agresseur prendre toutes ces précautions, Sharon a vite fait de comprendre qu’ils ont à faire à un malade mental, un psychopathe, qui veut les tuer et par la même occasion, plusieurs centaines d’autres personnes, les usagers de la gare. C’est alors que Neil informe Sharon qu’il reconnaît en Renard, l’individu qui s’est attaqué à sa mère il y a quelques années et qui l’a tuée.
Ne perdant pas son temps, Renard réclame à Steve une rançon qui s’élève exactement à quatre-vingt-deux mille dollars, correspondant à toutes ses économies. Renard semble bien informé sur les états financiers du journaliste à se demander qui en est la source. Steve retire l’argent et tout en suivant à la lettre les indications du ravisseur, il rapporte la somme demandée à l’endroit et à l’heure exacts du rendez-vous. Renard a posé un ultimatum : les otages seront tués à la même heure que celle de l’exécution de Ronald Thompson. Il n’a pas l’intention de les libérer et en échange de la rançon, Steve ne reçoit qu’une cassette qui contient des enregistrements de la voix de Sharon et Neil et grosse stupéfaction, une voix de Nina enregistrée au moment où elle ouvre la porte au meurtrier. Plus de doute pour le FBI, il s’agit du même homme qui par deux fois s’en est pris à la famille Peterson. Seulement voilà, Renard s’est volatilisé avec la somme d’argent et Sharon et Neil courent un grand danger. Le temps presse et aucun indice pour découvrir le lieu de détention des otages.
La situation échappe complètement aux enquêteurs. Steve n’arrive plus à dormir. Il se retrouve avec Hugh chez les Perry pour rediscuter de la situation. Marian aussi est là pour apporter ses services. Justement elle est en train de servir du thé à tout le monde quand Steve remarque la bague à son doigt. Il reconnaît le bijou car il appartient à Sharon. C’est même lui qui le lui a offert. Marian relate alors les circonstances jusqu’au moment où elle a trouvé la bague de Sharon coincée entre deux coussins de sa voiture. Hugh tient le début d’une piste grâce au récit de l’employée. Les pièces du puzzle se remettent petit à petit en place. De même que les différents renseignements recueillis permettent de découvrir la véritable identité du Renard. August Rommel Taggert, un garagiste qui travaille dans le quartier même. Rommel, du nom d’un général allemand de l’Afrikakorps qui a combattu pendant la Seconde Guerre mondiale et à qui le surnom de Renard du Désert a été attribué. Ce garagiste vient prendre un verre quelquefois dans le même bar que celui de M. Lufts, et ce dernier lui aurait par inadvertance fourni des informations sur le quotidien des Peterson.
La police déclenche l’opération et bientôt la gare du Grand Central Station est passée au peigne fin. Mais l’existence de la pièce où sont retenus prisonniers Sharon et le petit Neil n’est pas connue de la police. A part Renard, seule Lally une femme sans domicile et qui y a établi son chez soi connaît cette salle. C’est à juste titre que Lally se fâche contre la personne qui a osé violer son foyer. Elle descend chez elle avec la ferme intention de renvoyer les indésirables quand Renard lui plante un poignard dans le dos. Elle se traîne malgré sa blessure jusqu’ à la pièce pour mourir chez elle. Sharon s’empare du poignard pour se libérer et aide Neil qu’elle dépêche d’aller chercher Steve. La police, sur les pas de Neil, se dirige vers la pièce et somme Renard de relâcher Sharon qu’il s’apprête à tuer. La gare est évacuée et l’assassin meurt dans l’explosion de sa propre bombe. Lavé de toute inculpation, le jeune Ronald Thompson évite de justesse la peine capitale.